Jane Zhang est une chanteuse populaire chinoise. Elle s’est faite connaitre lors d’un télé-crochet en 2005 et a, depuis, enchainé les projets à succès. L’an dernier, elle gagne le prix de le meilleure artiste internationale aux MTV Europe Music Awards. Cette année, la chanteuse a donc décidé de se lancer dans le monde avec un premier opus travaillé aux côtés de producteurs américains. C’est d’ailleurs Timbaland qui s’occupe du premier single, qui fait un beau démarrage dans les charts mondiaux. Elle quitte une image sage, pour quelque chose de plus décalé et timoré, qui n’est pas sans rappeler la transition “Loose” de Nelly Furtado.
C’est frais, pas révolutionnaire mais catchy et elle a un flow efficace qu’on n’aurait pas deviné en la voyant.
Le titre est 12e sur Itunes et son avenir devrait dépendre de l’éventuel soutien des radios, mais elle fait déjà bien mieux que beaucoup de pop stars japonaises et coréennes qui se sont lancées aux USA, au cours des 10 dernières années. C’est d’autant plus méritant que Timbaland n’est pas à la mode en ce moment, c’est elle qui le remet sur le devant de la scène.
Le clip a été dévoilé, mais elle reste dans une idée d’ouverture et dans un climat très ambivalent avec une référence totalement avouée au roman de Johannes Vermeer, La jeune fille à la perle. C’est très cu1515lturel, très ouvert. Elle préfère passer par des références historiques, que de jouer l’énième chanteuse, qui danse de manière sulfureuse sur une chorégraphie endiablée.
Ce n’est pas trop sexy, ce n’est pas trop américanisé et, en même temps, c’est frais; donc elle peut conserver son succès en Chine, tout en touchant énormément de monde. C’est, en tout cas, tout le mal qu’on lui souhaite; elle semble assez prometteuse, surtout qu’elle ne manque pas de talent vocal.