C’est officiel, Jennifer Lopez retourne chez Epic Records pour un deal de plusieurs millions sur plusieurs albums. Le flop de l’opus A.K.A n’a pas entaché la force de frappe de la chanteuse qui cartonne à Vegas avec son dernier show. Ceci étant, Sony et J.Lo, c’est une grande histoire d’amour, c’est d’ailleurs un retour. Elle y a signé tous ses plus gros succès aux débuts.
Les louboutins de Brandy.
En 2008, Brandy est signée chez Epic et revient avec le mal-aimé Human.
Les choses ne se passent pas comme elle veut.
Le public urbain rejette son album, elle-même le rejette juste quelques jours après sa sortie et décide directement d’enregistrer un autre.
Elle va en studio avec Ne-Yo et The Dream notamment pour un nouvel opus qui doit sortir très rapidement. Le label est d’accord et Human est abandonné pour cet autre album.
Cependant, la directrice du label qui avait signé Brandy se fait virer entre-temps. B.Rocka est piégée, car le nouveau directeur ne croit pas du tout en ce projet.
A son tour, elle est mise à la porte et les chansons enregistrées pour l’autre album sont distribuées aux autres pop stars dont Jennifer Lopez qui est en fait signée, pile au moment où on met Brandy à la porte.
Elle lui reprend le fameux Louboutins (B.rocka n’appréciera pas et grinchera sur twitter avec des I’m throwing on my louis vuitton à la sortie de la chanson)… et d’autres demos enregistrées par Brandy ( Stupid in love, good night, good morning) sont passés à des chanteuses comme Rihanna ou Alexandra Burke.
Le tube On the Floor.
J.LO est donc chez Epic en 2010 et là encore, ça coince. Elle se fait aussi virer du label et va chez Island Records. C’est avec eux qu’elle trouve le tube On the Floor avec Pitbull : c’est la formule de la gloire.
Elle est relancée, son physique rend ses vues Youtube colossales pour une artiste de son âge… et ça dure jusqu’en 2013.
En 2013, ça patine une nouvelle fois pour Lopez qui quitte Island et va chez Capitol. C’est là qu’elle signe son dernier album A.K.A qui est un échec commercial.
Moins de 100.000 ventes aux U.S.A et aucun tube, même pas Booty avec Iggy Azalea, mais elle garde toujours cet avantage d’être très forte en streaming visuel. Les gens aiment la voir, même quand ils aiment pas les chansons.
D’ailleurs, le focus sur la carrière de J.Lo est à lire ici : http://www.musicfeelings.net/2014/09/focuschronique-jennifer-lopez-aka-album/
Et maintenant, alors qu’on croyait qu’elle serait totalement morte et qu’elle aurait du mal à retrouver une Major qui croit en elle, elle trouve le moyen de revenir chez Epic.
Et qui est chez Epic/Sony? …
Face à face avec Mariah.
Sa meilleure ennemie Mariah Carey.
Elles s’étaient profondément détestées quand elles étaient sur le même label à la fin des 90’s.
Là cette fois, ça risque d’être très délicat pour L.A Reid de gérer ça surtout que Lopez a un bien meilleur deal que Mariah. Mariah n’a pas signé un gros contrat et a été signé essentiellement sur un best-of et son show à Vegas. Lopez de son coté signe un deal de plusieurs millions avec plusieurs albums à la clé.
Cette femme est pire qu’un phœnix. C’est incroyable qu’elle réussisse encore à son âge (on sait comment il est difficile pour les popstars de s’imposer dans l’industrie à plus de 40ans) à faire penser à une grosse maison de disques qu’elle peut vendre avec un deal de plusieurs albums. Elle qui n’a pas eu de franc succès (en terme de ventes d’albums) depuis 2005.
Il faut cependant reconnaitre que l’opus A.K.A a été très mal géré par Capitol qui ne sait jamais gérer les albums quand il s’agit de projets un peu plus urbains. On l’avait signalé ici, mais ils ont dépensé des sommes colossales sur le titre First Love, alors que I Luh You Papi se vendait beaucoup mieux sans promo, mais comme ils ne savent pas gérer les titres urbains (le département urbain du label a fermé en 2009), ils l’ont laissé couler.
C’est toutefois, la reine de l’image et le fait qu’on vire Ciara, et qu’on la prenne elle qui a quand même 17 ans de plus, dans le même créneau R&B/Pop montre qu’elle sait merveilleusement gérer sa carrière.
L.A Reid ayant orchestré son retour en 2011, il a bien évidemment hâte de la retrouver cette fois.
Espérons maintenant que la qualité musicale suive, car c’est toujours le plus dur chez elle depuis plusieurs années maintenant.