The Dream – Love King .
1. Love King2. Make Up Bag (feat. T.I.)3. F.I.L.A.4. Sex Intelligent5. Sex Intelligent (Remix)6. Yamaha7. Nikki (Part 2)8. Abyss9. Panties To The Side10. Turn Out11. February Love12. Florida University
The Dream a lu les critiques adressées à ses 2 précédents opus. Hormis le rolling Stone qui lui faisait un trop plein d’éloges immérités et non avenues. On reprochait souvent au chanteur une tendance plus qu’excessive à la répétition doublée d’un manque de capacité et d’intelligence vocale assez criard.
Alors certes, pour le second reproche c’était peine perdue et il nous revient cette fois encore avec une voix bien mollassonne, mais l’effort productif réalisé sur Love King est indéniable. Fini les 12 titres qui semblent tous être de mauvais remix du 1er comme le proposait « Love Vs Money ». Dans ce 3eme essai, Le chanteur essaye de s’explorer différemment et même s’il garde toujours cette affection pour les mid tempos : Les arguments et sonorités utilisés ne sont plus tout à fait les mêmes. Love King, F.I.L.A sont en effet les seuls titres directement reliables a ces travaux précédents. Faciles, caricaturaux et hautement lassants. Ils sont à vite oublié au profit du bien sympathique « Make Up Bag » (2eme single) ou encore de la version originale de » Sex Intelligent » sur lequel le crooner côtoie un son urbain déjà plus intéressant et moins convenu.
Cependant, c’est à partir de Yamaha que The Dream séduit réellement. Surprenante ode aux 80’s, le titre nous plonge avec grand tact dans l’ambiance sonore de ses années là. Il en émane une fraicheur et un coté aérien qui en font sans aucun doute une des plus grandes réussites du monsieur. Et pour notre plus grand plaisir ce dernier ne s’arrêtera pas là. En effet, Yamaha fait place à Nicky Pt 2 qui utilise le même rythme que sa consœur en jouant dans une douceur qu’Abyss et Panties To The Side auront vite fait de réutiliser ia des influences electro parfaitement dosées. On passe ainsi ( le long de ses 4 titres) un très agréablement moment . Terius prouvant qu’il peut se mettre en danger et est loin d’avoir une culture musicale négligeable.
Malheureusement Turn Out & February Love s’emploient à casser le rythme. Seules vraies ballades de l’album, elles font preuves d’un cruel manque d’ambition remettant en exergue tout ce que les titres passés tendaient à nous faire oublier : à savoir l’incapacité pour le crooner d’agir sous des mélodies faibles et ou quelque peu trop simplistes. Florida Universe et son coté estival bien cliché apparait comme une bouffée d’air frais pour nous libérer du lancinant sommeil où ces dernières auraient rêvé nous envoyer, et même si ce n’est pas grand-chose. C’est assez pour clore cet album sur une bonne note et faire preuve de clairvoyance quand aux progrès opérés par Nash .
Le mari de Christina livre ici un album assez inégal mais plus abouti que ses 2 premiers avec d’appréciables prises de risques qui donne à penser que le prochain « Love/Affair » pourrait lui valoir le plein succès critique qu’il recherche tant.
10/20.