1. “Monstar” Jimmy Jam & Terry Lewis 5:022. “Hey Daddy (Daddy’s Home)” The Runners 3:443. “There Goes My Baby” Jim Jonsin 4:444. “Lil’ Freak” (featuring Nicki Minaj) Polow Da Don, Ester Dean 3:555. “She Don’t Know” (featuring Ludacris) Bangladesh 4:036. “OMG” (featuring Will.I.Am) Will.I.Am 4:317. “Mars vs. Venus” Jimmy Jam & Terry Lewis 4:218. “Pro Lover” Tricky Stewart 5:039. “Foolin’ Around” Bryan-Michael Cox, Jermaine Dupri 4:1110. “Papers” Zaytoven 4:2111. “So Many Girls” Danja 4:3612. “Guilty” (featuring T.I.) Ester Dean, PrettyBoiFresh 3:4413. “Okay” Jimmy Jam & Terry Lewis 3:2014. “Making Love (Into The Night)” Jim Jonsin 3:3615. “More” (iTunes Bonus track)

Sur son album précédent, Usher  récemment marié prêchait la maturité, le bonheur,  l’amour trouvé ou plutôt retrouvé.  L’opus composé de 18 titres contenait des petites pépites telles que :Something Special, What’s a Man To Do, Before I Met You ou encore Revolver qui nous montraient  une facette adulte du chanteur qu’il n’avait encore jamais mis en évidence . Malheureusement le public ne fut pas réellement aux rendez vous.  Les 2  singles Moving Moutains et Love In This club peinèrent   à séduire  plus 2 millions d’acheteurs contre plus de 15 millions pour Confessions . La tournée dédiée aux dames qui suivit se révéla aussi être un échec pour le chanteur qui pour très vite oublié cette déroute, se décida à rentrer rapidement en studio .

La base du nouveau projet fut le retour en arrière. En effet,  Usher se mit en tête que pour retrouver le succès. Il lui fallait revenir à ses fondements, à savoir rétablir son staff des albums précédents(dont sa mère qu’il avait viré) et divorcer de la belle Tameka qui avait inspiré les mots de l’album “Here  I Stand”

Raymond contre Raymond se veut par essence l’antithèse de son prédécesseur. L’album  ne doit son titre qu’à l’exploitation continuelle qu’a toujours fait Usher de sa vie sentimentale pour vendre ses albums, mais dans le fond,  il n’est  qu’une compilation par  Raymond  et son staff de la meilleure formule mainstream , accompagné si possible des producteurs les plus Hype .

Introduit  par une production  du collectif Jimmy et Terry Lewis. Le rappel par le chanteur des 2 vétérans avec qui il ne cesse de collaborer depuis 97, sera le plus beau cadeau qu’il ait pu s’offrir  pour cette ère. Autant Monstar surprend par cet amas de fraicheur un poil funky assez inhabituel chez lui (et plus commun à Janet), autant la profondeur et la sensualité de Mars Vs Venus et la sous-adjacente  propreté de Okay auront vite fait de convaincre les puristes sur  l’actualité des capacités du chanteur  même  s’il a beaucoup de mal à  leur donner l’exposition qu’ils méritent.

En effet,  Papers et Hey daddy , bien que sympathiques s’affichent parmi les titres les moins forts et  peu représentatifs de cet album. Trop convenus, croulant dans cette gamme de sons déjà entendus  avec  un cruel manque de sincérité  sous la plume  et interprétation titubante du chanteur dans le premier titre cité. There Goes my Baby qui contient à elle toute seule le meilleur de Confessions, Lil Freak et sa redoutable efficacité est à classer au panthéon des meilleures productions récentes de Pollow Da don  et So Many Girls dont la fluidité et l’aisance ne démordent pas aurait clairement pu prendre la tête du lancement  de l’album à la place du titre premier.

Cela étant dit, Le pire a été échappé  vu que le bordel productif de Bangladesh sur She Don’t Know , le ridicule scriptural de Guilty ou encore l’abonimable «  OMG en compagnie de Will.IAM n’ont pas été avancés comme fer de lance de cet album qui hormis ces 3 titres précédemment cités et accessoirement les singles se tient  bien .

Making Love, Foolin Around, Pro Lover …  Usher reste meilleur sur les mid-tempos et c’est donc un plaisir de l’entendre s’exercer sur ces derniers  qui chacun à la manière apporte des touches de sobriété donnant à l’ensemble un joli équilibre.

Si l’album sera un carton ?  Rien n’est sur au vu de la promotion plutôt bâclée mais Raymond Vs Raymond (hormis quelques erreurs) reste suffisamment solide pour  permettre au chanteur de  garder  son statut ( au par ailleurs totalement immérité) de légende urbaine pendant encore de nombreuses années.

13/20.

Les videos.

Le clip de” Oh My Gosh”

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=TFHTek7o1ec]

Le clip de “ Lil Freak”

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=RM27Z3qk0-o]

Un live de “Hey daddy”

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=toDNRIuHpy4&feature=player_embedded]

Et  un inédit  ” Lay You Down” qui aurait mérité une place sur l’album.

Cadeau !