1. Who Knew?
  2. Never Do It Again
  3. Without You
  4. Daydreaming
  5. So Confused
  6. Weakest
  7. Peace On Earth
  8. Got Me One (Good Man)
  9. Getting It
  10. Never Give Up

Qui aurait pu croire que ça aurait  pris autant de temps  à la chanteuse Keke Wyatt pour faire un retour dans les bacs ?  1 million d’exemplaires écoulés de son Soul Sista en 2001 : Wyatt faisait partie de ses talents certains que la décennie offrait et dont on espérait  des rendus pluriels et crescendo qualitativement parlant au fil des années.  A seulement 18ans, elle montrait des capacités vocales proprement extraordinaires via  un album très bien tenu où l’on trouvait entre autres son duo avec Avant «My First Love » et l’excellente reprise du « If I Only Knew »de Patti Labelle. Malheureusement, perdue entre nombreuses annulations et problèmes de maisons de disques. Ce n’est que cette année que le second essai de la chanteuse a pu voir le jour. Un opus  composé de 10 titres (résolument court  donc au vu de  la longue l’attente) et sobrement intitulé Who Knew , comme pour faire un écho à un certain espoir et  au tout 1er single .

Aidée  par un corps productif résolument compétent (The Underdogs, L. Young, Dream Team Troy Oliver) . Keke n’a pas essayé de rejoindre la mode actuelle à coup de titres factices et inhabités.  Who Knew qui reste la meilleure porte d’entrée à cet album le montre. Cette bluette rhytmn and blues non prétentieuse mais efficace  qui n’est pas sans rappeler  le meilleur du genre  nous mène dans un univers où musique rime avec sobriété et performances vocales maitrisées.

Keke n’a en effet rien perdu de son talent et le distille agréablement  le long des productions  90’s qui lui sont offertes  pour atteindre des sommets sur des titres tels  que Wihout You ou Weakest , mais aussi  des moments moins glorieux comme  Gettin It qui reste le seul up et ovni de cet album .

Le retour reste cependant  sympathique et résolument classieux pour cette jeune dame qui prouve qu’elle a encore beaucoup de choses à apporter à la scène urbaine américaine.On espere que ce ne sera pas là son dernier cri d’espoir.

13/20.